lundi 29 juin 2009

Sanctuaire Nordique


Voici un listing des personnages du Dernier Retour affiliés au Royaume d'Asgard. Ne sont répertoriés que ceux qui ont fait une apparition suffisamment significative pour que je leur donne un nom. Lorsque ce nom fait allusion à une référence précise, celle-ci est indiquée entre parenthèse (Tlk. pour Tolkien).


Dirigeants

Flamme* de Polaris : Reine d'Asgard
Hilda de Polaris : Grande Prêtresse d'Odin


Élus Divins (attachés à Flamme)

Oilossë (Tlk. "Neige Toujours Blanche") : Elu Divin d'Odin
Beren (Tlk. compagnon de Luthien) : Elu Divin de Tyr
Mablung (Tlk. "Main Lourde") : Elu Divin de Thor
Sulimo (Tlk. "Celui qui Respire") : Elu Divin de Freyr
Varda (Tlk. "l'Exaltée") : Elue Divin de Freya
Umarth (Tlk. "Mauvais Sort") : Elu Divin de Hoder
Laurelin (Tlk. "Chant d'Or") : Elu Divin de Balder
Palentir (Tlk. "Qui Voit Loin") : Elu Divin de Heimdall


Guerriers Divins (attachés à Hilda)

Siegfried : Guerrier Divin de Dubhe
Hagen : Guerrier Divin de Merak
Thol* : Guerrier Divin de Phecda
Leshy (Myth. slave, esprit sylvain) : Guerrier Divin de Megrez
Fenril* : Guerrier Divin d'Alioth
Sid : Guerrier Divin de Mizar
Bud : Guerrier Divin d'Alcor
Mime : Guerrier Divin de Benetnash

* ces orthographes ont été préférées à Thor et Fenrir dans l'unique but d'éviter les confusions avec leurs référents mythologiques, d'autant plus qu'il y a un Elu de Thor, de même que le prénom Flamme a été préféré pour éviter les télescopages avec l'Elue de Freya.

Sanctuaire Océanique


Voici un listing des personnages du Dernier Retour affiliés au Sanctuaire de Poséidon. Ne sont répertoriés que ceux qui ont fait une apparition suffisamment significative pour que je leur donne un nom. Lorsque ce nom fait allusion à une référence précise, celle-ci est indiquée entre parenthèse (Tlk. pour Tolkien). Suivent le monstre ou l'animal protecteur (l'équivalent des constellations pour les chevaliers d'Athéna), et le nom du domaine sous leur garde, océan ou courant océanique.


Dirigeant

Sorente : Sirène, Amiral du Sanctuaire Océanique


Commandants des Océans

Mar-nu-Falmar (Tlk. "Pays sous les Vagues") : Ange des Noyés, Atlantique Sud
Eärramë (Tlk. "Aile de Mer") : Dragon des Mers, Atlantique Nord
Bauglir (Tlk. "Contraignant") : Kraken, Arctique
Dagnir (Tlk. "Tourmenteur") : Dagon, Pacifique Nord
Rauros (Tlk. "Grondement d'Ecume") : Scylla, Pacifique Sud
Anfauglir (Tlk. "Mâchoire de la Soif") : Céto, Indien
Eärendil (Tlk. "Qui Aime la Mer") : Léviathan, Antarctique


Capitaines des Courants

Davy Jones (Ref. Pirates des Caraïbes) : Vaisseau Fantôme, Brésil
Gilliat (Ref. Les Travailleurs de la Mer) : Raie, Benguela
Santiago (Ref. Le Vieil Homme et la Mer) : Marlin, Gulf Stream
Roi (Ref. Le K) : Crabe, Canaries
Herlock (Ref. Captain Herlock) : Euryphayinx, Kuro-Shivo
Flint (Ref. L'Île au Trésor) : Murène, Californie
Achab (Ref. Moby Dick) : Cachalot, Ouest-autralien
Ned Land (Ref. 20'000 Lieues sous les mers) : Calmar, Humboldt
Sinbad (Ref. Les Mille et Une Nuits) : Bénitier, Aiguilles
Thétis : Corail, Est-australien
Sullivan (Ref. Jonathan Livingston le Goéland) : Narval
Pym (Ref. Les Aventures d'Arthur Gordon Pym) : Cyanée, Circumpolaire Antarctique


mardi 23 juin 2009

Mais euuuh...


Je suis en train de me retaper un à un tous les premiers chapitres du DR pour les passer au format pdf en uniformisant leurs apparences, et putain c'est long ! +__________+

Heureusement que les premiers chapitres étaient courts. Par contre, le style... C'est pas la cata complète mais quand-même. Je ne le remanie pas, c'est une oeuvre ludique, alors j'assume. Et puis une plume qui évolue c'est plutôt bon signe. Alors je me contente de les retoucher à peine, remettre en forme les dialogues c'est déjà pas mal, changer un mot par ci par là, virer les coquilles, et bidouiller les trucs qui sont devenus incohérents pas la suite. Et intégration des notes dans le même fichier en fin de chapitre.

Ce qui m'a bien fait plaisir par contre c'est de voir comment j'avais réussi dès le début à gérer le gros mystère de l'acte I en prévision de sa résolution 12 chapitres plus tard, tous ces petits détails disséminés qui trouvent leur explication à posteriori. Ca c'était cooool XD !

Autres plumes


Voici une présentation succincte de cinq fanfictions par cinq auteurs différents. Il y a de forte chances que vous les connaissiez déjà, mais si ce n'est pas le cas, je ne saurais trop vous conseiller de vous pencher dessus. Disons qu'il s'agit de mon top five du moment...

Une Deuxième Chance : ou UDC, par Alaiya. A la fois mon auteur favori et ma fanfiction préférée, de loin et à plus d'un titre. UDC est une histoire que l'on qualifiera faute de mieux d'alternative, au sens où elle reprend les personnages du manga, l'organisation du sanctuaire, et en élude presque totalement les évènements ainsi que les éléments divins. L'ensemble tourne autour des chevaliers d'or, qui sont d'ailleurs bien plus présentés comme des êtres humains que comme des individus aux facultées exceptionnelles. L'adversité à laquelle ils vont être confrontés est une des plus originales qui soit, mais au final, c'est bien plus entre eux et contre eux-mêmes que se débattent les personnages. C'est excellemment bien écrit, sur un ton réaliste, vibrant de sincérité de part toutes les émotions qui sont implacablement rendues. L'univers originel en devient presque anecdotique, tant l'on s'attache aux personnages pour eux-mêmes en les voyant se débattre au milieu de leurs rancoeurs qu'ils vont devoir apprendre à dépasser.
Une plume excellente et une histoire haletante. Fanfic terminée (à 1 ou 2 chapitres près)

L'Emergence des Géants : ou EdG, par Black Dragon. C'est la fanfiction que je trouve la plus intelligemment et la plus astucieusement écrite. Il s'agit d'une préquelle au manga, qui part d'une génération précédant celle que nous connaissons, et raconte les évènements passés jusqu'à la prise de pouvoir de Saga. Entre autres choses, l'auteur s'attarde à traquer les incohérences existant entre les différents suports, manga, DA, films... et articule son propos de telle façon que ces incohérences disparaissent. L'EdG reprend également ce qui a fait le succès de la série, des combats épiques empreints de mythologie. Et là encore l'auteur enrichit ces éléments par une utilisation ingénieuse des capacités des personnages, et en étendant son univers à d'autres mythologies, en particulier à celles qui sont rarement exploitées dans le fandom, comme les mythologies mésopotamienne et aztèque. Le tout d'une façon originale et parfaitement maîtrisée.
Une plume ingénieuse et une histoire captivante. Fanfic terminée.

La Trilogie de Gaïa : par Alwaïd. Si l'on devait réduire le talent d'un auteur à la beauté de son style, je placerais Alwaïd au-dessus d'Alaiya. Son écriture est la plus belle que j'aie rencontrée dans toutes mes lectures sur le net. C'est juste beau au point que cela seul mériterait qu'on le lise. L'histoire se déroule durant la réincarnation suivante d'Athéna, soit deux cent cinquante ans après le manga. On y trouve un peu de réflexion sur l'origine des guerres saintes, et surtout beaucoup d'amour. L'amour de la terre, l'amour d'une déesse, l'amour de soi, l'amour des autres... et l'amour de l'auteur incontestablement. C'est une histoire qui a été écrite avec passion et cette passion coule entre les lignes. Je suis loin d'avoir fini de lire la trilogie, par manque de temps, d'autant moins qu'elle fait partie de ce genre d'histoire que l'on aime à conserver pour les moments de calme qui nous permettent de la savourer pleinement. Mais je garde préciseusement son existence en tête, et celle-ci ne cesse de m'appeler à venir m'y replonger.
Une plume magnifique et une histoire ensorcelante. Fanfic terminée.

Les Âges Mythologiques : ou AM, par Ludoxandros. Cette fiction résulte des anciennes parties de JdR qu'a masterisées l'auteur durant plusieurs années. Ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas d'un simple collage de notes et de souvenirs, mais la narration d'une vraie histoire qui s'est construite au fil de ces parties. Cela fait des AM une fic à part dans le fandom, et soyons honnête, il s'agit plus d'héroïc-fantasy à tendance Saint Seiya que de StS à tendance H-F. Et c'est bien là ce qui fait son charme. Comme son nom l'indique, l'histoire se déroule dans tes temps particulièrement reculés, à une époque où l'institution du sanctuaire est en pleine création. Au travers de quêtes multiples, des guerriers découvrent peu à peu leur destin, celui d'être des serviteurs d'Odin et d'Athéna. Là encore, j'en ai commencé tardivement la lecture et celle-ci n'est guère avancée, mais j'ai été totalement séduit parce tout ce que j'ai découvert à ce jour.
Une plume héroïque et une histoire trépidante. Fanfic en cours.

L'Ere des deux Béliers : ou Ed2B, par Chibi-Mu. Une histoire qui a un grand mérite, celui de la simplicité dans le meilleur sens du terme. Un style plein d'humilité qui permet d'entrer dans le récit avec une grande facilité, ce qui ne signifie pas qu'il n'y ait aucune recherche ou que l'écriture laisse à désirer, bien au contraire. Et c'est d'autant plus profitable aux personnes qui comme moi manquent de temps, et doivent mettre régulièrement leurs lectures de coté pour y revenir plus tard. Préquelle au manga, l'histoire commence avec la naissance de Mu. A travers sa vie, sa formation et les yeux d'un Pope croulant sous les responsabilités, elle imagine et raconte l'évolution du sanctuaire et des personnes qui le composent depuis cette époque jusqu'à celle que l'on connaît. Une autre de mes lectures en cours, la plus espacée de toutes sans doute, mais aussi celle qui souffre le moins de mes interruptions.
Une plume rafraîchissante et une histoire délassante. Fanfic en cours.

lundi 22 juin 2009

Les Absents


Shiryu, l'Âme Ecorchée

Les Conjurateurs


Eosphoros / Lucifer



Kochtcheï Bessmertnyï / Belial

Les Saints d'Or


Elerinna du Cancer



Narya du Lion



Belthil du Sagittaire



Laer du Scorpion

Les Lémures


Lémure de la Flamme d'Udûn


Les Saints d'Argent


Vicius de Persée



Neithan d'Orion



Jyll de la Croix du Sud

Rémanences


Rémanences est un recueil de nouvelles fantastiques, inspirées par mes lectures des grands noms du genre, Lovecraft biensûr, mais également Derleth, Machen et bien d'autres. Ce sont des oeuvres beaucoup plus spontanées que travaillées. Des oeuvres de jeunesse, pleines d'imperfections et de naïveté. Je ne les ai jamais retouchées, elles ont été écrites sous l'impulsion du moment, et je les aime ainsi, parce qu'elles me touchent encore dans leur caractère imparfait. Des originaux intacts, vierges de toute tentative d'amélioration qui aurait altéré leur émotionnalité.


Le Trépas (1993) : Ma toute première tentative dans l'art délicat de la nouvelle, elle s'inspire essentiellement d'un été passé sur le Mont St Michel, et du Horla de Maupassant... enfin, avant de partir totalement en vrille.
Elle est restée en suspen pendant un an et demi après le premier chapitre. Jusqu'à ce qu'un copain pour plaisanter ouvre le fichier, en suprime quelques dizaines de lignes à gauche à droite, et fasse semblant d'enregistrer avant de refermer word. A ceci près que cette andouille de première s'est foiré et a vraiment enregistré sa connerie. Et bien sûr, pas d'autres copies existantes du Trépas. Ca m'a tellement énervé qu'après m'être assuré qu'il respirait encore suite à mon mouvement d'humeur immédiat, j'ai réécrit tous les passages tronqués, j'ai bouclé la nouvelle, et j'en ai pondu une autre derrière. Juju, mon inestimable boulet, sois en finalement remercié...

L'Ombre des Sphynxs (1993) : Ma seconde nouvelle donc, celle qui a été écrite immédiatement après la fin du Trépas. Entre temps j'avais appris que lorsqu'on bosse sur PC il vaut mieux avoir des copies de tout dans tous les coins (surtout quand on se complait dans le voisinage de ceux qui associent adroitement crétinisme et maladresse ^^), qu'à moins de s'appeler Proust enchaîner les phrases d'une demie douzaine de lignes n'est pas vraiment conseillé, et qu'à défaut d'avoir un plan sur papier il vaut mieux avoir une idée assez nette de ce qu'on veut écrire pour espérer retomber sur ses pieds à la fin.
Après Maupassant je suis passé à celui qui devait devenir l'un de mes auteurs fétiches, à savoir Howard Phillips Lovecraft. L'Ombre des Sphynxs est une sorte de remake de The Haunter of the Dark (Celui qui Hantait les Ténèbres). Sans reprendre véritablement la nouvelle de Lovecraft, mon écrit s'appuie sur des rouages similaires, sans doute en raison de mon manque d'expérience dans ce genre d'exercice. La trame ne reflète pas une originalité démentielle, les émotions s'appuient sur des moyens un peu faciles, l'essentiel ayant été pour moi de recoller du mieux que je pouvais à l'ambiance de l'oeuvre de Lovecraft. Avec le recul, je dirais que ça ne casse pas des briques mais que je ne m'en suis pas trop mal tiré

Laissez se Retirer la Mer (1995) : Ma mieux que j'aime le plus bien ^^. Nan sans rire, c'est sans doute celle de mes nouvelles à laquelle je suis le plus attaché, tout simplement parce qu'elle me met autant en vrac quand je la relis que quand je l'ai écrite. Autant que je m'en souvienne, elle m'a été plus ou moins inspirée par The Deep Ones (Ceux des Profondeurs) de James Wade, l'un des nombreux auteurs ayant repris les mythes de Lovecraft.
C'est en écrivant Laissez se Retirer la Mer que j'ai compris qu'on pouvait décliner à l'infini les nuances de l'horreur dans une nouvelle fantastique. Ici je l'ai associée à la tristesse et à l'amertume. Des sentiments qui m'avaient beaucoup marqué quand j'étais môme et que j'écoutais la version livre-cassette du Vieil Homme et la Mer d'Hemingway racontée par Arnaud Bédouet (pas réussi à la retrouver dans le commerce mais j'ai toujours les bonnes vieilles cassettes et suis encore limite à chialer quand je les réécoute). Enfin voilà, toujours est-il que ma petite nouvelle sans prétention, même maintenant elle me retourne le ventre jusqu'à la luette...

Le Seuil Emmuré (1996) : Je l'aime bien celle-là aussi, pas forcément pour les mêmes raisons que la précédente. Disons que je suis assez fier de la façon dont je l'ai construite. Le Seuil Emmuré reprend un grand nombre d'éléments classique dans l'oeuvre de Lovecraft. Déjà la forme, comme un certain nombre de ses nouvelles, celle-ci s'articule autour d'une simple conversation, entre un chercheur réputé et un autre plus mystérieux mais d'avantage averti. Elle joue sur une certaine ambiguïté en s'appuyant sur des références culturelles et historiques totalement véridiques qui contrebalancent presque équitablement la partie fictive. Ajoutez à cela le thème de l'Egypte souvent repris par Lovecraft et un crescendo très progressif dans la révélation du fantastique, et vous obtenez une composition qui est presque un classique du genre. Ben voilà, le Seuil Emmuré c'est ça et c'est pour ça que j'en suis très content même si cette nouvelle pêche un peu du coté du style.

La Verte Concupiscence (1998) : Ma dernière nouvelle, sans doute la plus aboutie du point de vue du schéma narratif. Elle se voulait le contrepoids du Seuil Emmuré, qui lui mêlait horreur et réalisme, en proposant une association de l'imaginaire et du fantastique. La Verte Concupiscence est le résultat de trois sources d'inspiration, dont la plus claire est la nouvelle de The Green Meadow (la Verte Prairie) de Theobalt Jr. et Berkeley. Les deux autres reposent sur de très vagues souvenirs, l'un autour d'une nouvelle de Poe ou d'Hitchcock dont le titre m'échappe aujourd'hui, mettant en scène des naufragés qui mangeaient des champignons avant de se désagréger eux-mêmes en d'autres champignons, l'autre de fugitives images aperçues quand j'étais gosse d'un film dont je n'ai jamais connu le titre, avec une femme terrifiée par une simple couleur qu'elle avait vue sur les murs d'un puits.
La Verte Concupiscence reprend elle aussi beaucoup d'éléments classiques de la prose de Lovecraft : le genre épistolaire, la lettre servant de prétexte à une confession, ainsi que l'évocation de "livres noirs" fictifs ou réels et la confusion rêve/réalité. Et toujours ce glissement progressif qui part de la simple curiosité vis à vis de quelque chose d'étrange pour tomber peu à peu dans l'horreur insoutenable.

Sanctuaire Terrestre


Voici un listing des personnages du Dernier Retour affiliés au Sanctuaire d'Athéna. Ne sont répertoriés que ceux qui ont fait une apparition suffisamment significative pour que je leur donne un nom. Lorsque ce nom fait allusion à une référence précise, celle-ci est indiquée entre parenthèse (Tlk. pour Tolkien). Sont aussi notés le numéro du premier chapitre où chaque personnage fait son apparition, et le cas échéant, le numéro de celui au-delà duquel il ne faut pas trop espérer le revoir.


Dirigeants

Gorthol
(Tlk. "Heaume de Terreur") : Grand Pope, chp. 2 -> ¤

Seiya : Protecteur d'Azur, chap. 1 -> ¤
Ikki : Protecteur d'Ambre, chap. 1 -> ¤
Shun : Protecteur d'Opale, chap. 6 -> ¤
Hyoga : Protecteur de Cristal, chap. 5 -> ¤


Chevaliers d'Or

Kirth/Kiki (Tlk. "Runes") : Bélier, chap. 2 -> ¤
Andram (Tlk. "Grand Mur") : Taureau, chap. 4 -> ¤
Eressëa (Tlk. "Solitaire") : Gémeaux, chap. 7 -> ¤
Elerinna (Tlk. "Couronnée d'Etoiles") : Cancer, chap. 7 -> ¤
Narya (Tlk. un des trois anneaux elfiques majeurs) : Lion, chap. ¤ -> ¤
Shaka : Vierge, ch. 2 -> ¤
Annatar (Tlk. "Dispensateur") : Balance, ch. 5 -> ¤
Laer (Tlk. "Chant") : Scorpion, chap. 5 -> ¤
Belthil (Tlk. "Eclat Divin") : Sagittaire, chap. 7 -> ¤
Haudh (Tlk. "Tertre") : Capricorne, chap. 5 -> ¤
Isil (Tlk. la lune) : Verseau, chap. 6 -> ¤
Sirion (Tlk. un fleuve) : Poissons, chap. 5 -> ¤


Chevaliers d'Ithildin

Marine : Aigle, chap. 4 -> ¤
Shaina : Serpentaire, chap. 4 -> ¤


Chevaliers d'Argent

Neithan (Tlk. "Dépossédé") : Orion, chap. 1 -> ¤
Vicious (Ref. Comboy Bebop) : Persée, chap. 1 -> ¤
Naâr : Autel, chap. 6 -> ¤
Calacirya (Tlk. "Passage de Lumière) : Ch. de Bérénice, chap. 6 -> ¤
Cuivénen (Tlk. "Eau de l'Eveil") : Argo, chap. 5 -> ¤
Jyll (Ref. Enki Bilal) : Croix du Sud, chap. 5 -> ¤
Elwing (Tlk. "Pluie d'Etoiles") : Eridan, chap. 4 -> ¤
Yama : Coupe, chap. 1 -> ¤
Pelor (Tlk. "Hauteur qui Protège") : Hercule, chap. 4 -> ¤
Cassandra : Ecu, chap. 4 -> ¤


Chevaliers d'Airain

Geki : Ours, chap. 7 -> ¤
Ban : Petit Lion, chap. 7 -> ¤
June : Caméléon, chap. 11 -> ¤
Nachi : Loup, chap. 11 -> ¤
Jabu : Licorne, chap. 11 -> ¤
Ichi : Hydre Femelle, chap. 11 -> ¤


Chevaliers d'Airain

Dinen (Tlk. "Silence") : Dragon, chap. 3 -> ¤
Saül : Bouvier, chap. 7 -> ¤
Ayanima : Lynx, chap. 7 -> ¤
Tursiops (Zoo. espèce de dauphin) : Dauphin, chap. 7 -> ¤
Sixie : Renard, chap. 7 -> ¤
Toval : Oiseau de Paradis, chap. 7 -> ¤
Taïpan (Zoo. espèce de serpent) : Serpent, chap. 7 -> ¤


Chevaliers Noirs

Tisha : Cassiopée, chap. 7 -> 11
Fayssal : Horloge, chap. 7 -> 10
Vadim : Loup, chap. 7 -> ¤
Chadek : Ecureuil, chap. 7 -> 09
Heirani : Aigle, chap. 10 -> 10


Autres

Fëanor (Tlk. "Esprit de Feu") : Ch. du Dragon d'Ebène, chap. 1 -> ¤
Nedjeth : Capitaine des Gardiens de l'Olivier, chap. 5 -> ¤
Anduril (Tlk. "Flamme de l'Ouest") : Gardienne de l'Olivier, chap. 4 -> ¤
Warren Aldwyn Wildmarth : (Sextant), Conservateur de l'Université Miskatonic d'Arkham, chap. II.3 -> ¤

Le(s) Myte(s) de Lovecraft

 



Plusieurs lecteurs m’ont fait part d’une légère appréhension, celle de décrocher de l’intrigue quand j’aborderai les Grands Anciens dans la mesure où ils ne sont pas familiers de l’œuvre de Lovecraft. Alors pour eux, et bien plus encore pour ceux qui auraient des connaissances plus ou moins poussées sur cet univers, et qui au détour d’un paragraphe seraient frappés par une question du genre « keski déblatère l’inculte ?! » je me suis décidé par le biais de ce modeste article à répondre à quelques questions.

Le but ici est moins d’apporter un éclaircissement authentique du Mythe que d’annoncer Mon ressenti du Mythe. Tant il est vrai, et c’est sans doute la seule certitude avérée, que la vision unique de l’univers de Lovecraft s’est perdue depuis longtemps, si tant est qu’elle ait jamais existée.

D’ailleurs, Lovecraft lui-même n’a jamais été un adepte forcené de la cohérence. D’une nouvelle à une autre, certains aspects du Mythe peuvent apparaître de façon contradictoire. Chose à quoi il répondait qu’une telle cohérence n’aurait eu pour conséquence que rationaliser les Grands Anciens, alors que son absence au contraire participe au coté incognissible et inaccessible de ces entités. Un simple diagramme aurait suffi pour établir une hiérarchie claire et précise, mais il ne l’a jamais fait. Tout au plus les a-t-il classifiés en fonction de leurs natures, mais ces natures n’étant pas franchement définies, même ce type de regroupement apparaît comme incertain. Du reste les termes Grands Anciens, Autres Dieux, Dieux Plus Anciens, et Dieux Extérieurs, ne semblent pas systématiquement attachés aux mêmes groupes suivant les écrits, encore que je ne sache pas à quel point la traduction en français n’est pas responsable de cette ambiguïté.

Et c’est cette ambiguïté qui est en partie responsable du succès qu’a connu le Mythe, chaque auteur le réutilisant pouvant se l’approprier en lui conférant une forme de cohérence, absente dans la plume de Lovecraft, et ce sans que les autres auteurs soient obligés d’adhérer à cette cohérence.

De surcroît, à l’inverse de Saint Seiya où il existe des partisans du purisme selon lequel les seuls éléments véridiques de l’univers sont ceux contenus dans le Kurumanga, il n’existe même pas un univers premier des Grands Anciens. Car au moment où Lovecraft commence à écrire, il est de son propre aveu, déjà profondément marqué par des auteurs qui l’ont précédé, notamment deux auxquels il se rattache constamment, à savoir Edgar Allan Poe et Arthur Machen. Et au-delà de ça, une fois même qu’il a déjà commencé à développer et éprouver sa propre cosmogonie, il continue de l’enrichir en empruntant des éléments à d’autres auteurs. Si l’on prend l’exemple d’Hastur, l’un des piliers des Grands Anciens, cette entité semble apparaître pour la première fois (sous un jour sensiblement différent certes) sous la plume d’Ambrose Bierce, réutilisée ensuite par Robert Chambers dans ses écrits autour du Roi en Jaune, avant d’être adoptée par Lovecraft, et finalement consacrée par August Derleth.

Laissons là la multiplicité du Mythe que je présente, non pas les vraies bases, mais les bases que j’ai moi ressenties au fil de mes lectures, et accessoirement celles que je vais réutiliser dans le DR.

Commençons par la distinction la plus importante : les Dieux Extérieurs, les Grands Anciens, les Autres. Autant le dire tout de suite, les Grands Anciens et les Autres, c’est kif-kif. Il s’agit seulement d’une sorte de gradation de puissance, façon démons majeurs/démons mineurs, les Autres étant un peu plus matériels, et par là même un peu moins redoutables, que les Grands Anciens.

Toutes ces entités ont au moins ceci en commun que leur origine n’appartient pas au monde terrestre. Elles sont apparues dans une galaxie très très éloignée, tellement qu’on n’est même pas sûr que c’était une galaxie d’ailleurs. Les Dieux Extérieurs sont ceux qui possèdent ce qui s’apparente le plus à une volonté réfléchie, et au niveau de leur nature, ceux qui se rapprochent le plus de ce que sont les Dieux des mythologies terrestres. Les Grands Anciens sont plus des principes que des volontés, et est-il besoin de le préciser, des principes destructeurs.

Concrètement, disons que les Dieux Extérieurs avaient quelques idées de règles qu’il valait mieux suivre pour que l’univers tourne rond, règles dont les Grands Anciens se tamponnaient royalement. Et conséquence tout à fait saintseiyatesque, ils ont réglé leur divergence d’éthique en se foutant sur la gueule. Et les Grands Anciens se sont fait botter le cul en beauté. Donc ils se sont barrés vite fait et sont allés voir dans un autre coin de l’univers vérifier que les Dieux Extérieurs y étaient pas. C’est comme ça qu’ils se sont pointés sur la terre qu’ils ont annexée un moment (d’où le "Extérieurs" des Dieux Extérieurs, on désigne ainsi ceux qui n’ont pas vécu sur la terre). Voilà. Sauf que comme les Grands Anciens ont commencé à foutre la merde aussi chez nous (enfin nous on était encore loin d’être apparu en tant qu’espèce…), les Dieux Extérieurs qui avaient une vague notion des responsabilités ont convenu que c’était quand même pas très sympa de refiler à d’autres mondes les saloperies dont ils ne voulaient pas chez eux. Alors eux aussi se sont pointés sur terre juste pour le temps de la revanche, et deux-zéros, les Dieux Extérieurs ont collé une autre branlée aux Grands Anciens, terminant le boulot cette fois en les emprisonnant définitivement. Pas de bol pour nous, les prisons sont sur le dernier champ de bataille ou à proximité, c'est-à-dire sur terre.

Ça c’était pour la petite histoire. Allons voir plus précisément qui il y a dans chacun des camps. Des Dieux Extérieurs nous ne savons quasiment rien. Il en est toutefois au moins deux sur lesquels on possède quelques informations.

- Nodens, "le Seigneur du Grand Abîme". C’est derrière sa marque qu’ont été emprisonnés les Grands Anciens, et lui n’est pas reparti avec les siens, mais est resté du coté de Bételgeuse (géante rouge dans la constellation d’Orion), autant dire tout près, mais légèrement crevé et pas près de rejouer les redresseurs de torts.

- Bast. Pour reprendre un ton un peu moins frivole, il me faut ici préciser pour les non-initiés que Lovecraft accorde énormément d’importance au monde des rêves, auquel il donne autant de consistance qu’à celle d’une sorte de monde parallèle. Les Dieux Extérieurs et les Grands Anciens pouvant se manifester là-bas de façon bien plus forte et bien plus accessible. Et le Dieu Extérieur qui y possède une place toute particulière est Bast. Lovecraft adorait les chats, et il avait fait de cet animal un lien concret entre le monde réel et le monde des rêves. Les chats sont les enfants chéris de Bast, qui vous l’aurez sans doute deviné n’est autre que l’intégration au Mythe de la déesse égyptienne Bastet.

Du coté des Grands Anciens maintenant. Six d’entre eux se sont taillés une place importante dans le Mythe, auquel j’ajouterai un septième, qui s’il est apparu dans peu de nouvelles, s’intègre aux autres de façon intéressante.

- Azathoth, "le Chaos Idiot". Il apparaît comme une entité toute puissante, aussi bien créative que destructive, passant aussi bien de l’un à l’autre au gré de sa folie et de sa stupidité. Imaginez un très jeune enfant qui assemble des briques en plastique au hasard et qui prend autant de plaisir sinon plus à les défaire. Azathoth c’est ça à l’échelle de l’univers. Il est supposé demeurer au centre de l’infini, comprenez un endroit dont vous êtes infiniment éloigné quel que soit l’endroit de l’univers où vous vous trouvez. Ce qui était le minimum requis pour nous rassurer, car le Chaos Idiot ne rêvera pas deux fois à la vie, il ne peut à présent plus que la détruire, ce qui fait de lui la menace ultime.

- Nyarlathotep, "le Chaos Rampant". La filiation entre les deux "Chaos" est évidente, d’ailleurs les deux entités semblent être nées à peu près au même moment dans l’esprit de Lovecraft, et se sont différenciées au moment où il écrit son roman Démons et Merveilles. Nyarlathotep est supposé avoir un millier de formes, et être le messager (voir l’exécuteur de leur volonté commune de résurgence) des Grands Anciens, en particulier d’Azathoth dont il est parfois présenté comme le fils. Mais il tire surtout son succès que de toutes les entités imaginées par Lovecraft, il est la seule à endosser parfois une apparence humaine (autrement que dans des histoires d’hôtes ou de possession), et plus encore à étayer cette apparence par un comportement et une intelligence crédible pour un humain. Il est ainsi régulièrement représenté comme la source qui manipulera l’humanité pour qu’elle provoque elle-même sa chute.

- Yog-Sothoth, "le Tout en Un et le Un en Tout". Celui-là a été longtemps le favori de Lovecraft, avant d’être supplanté par Cthulhu. Hormis le coté destructeur qu’il partage avec les autres Grands Anciens, Yog-Sothoth est un principe spatiotemporel. Il est partout et nul part, tout le temps et jamais. Concept difficile à cerner avec exactitude et dont on peut faire à peu près tout et n’importe quoi. Ce qui est en revanche plus clair, c’est qu’il joue à l’égard des autres Grands Anciens le rôle de portail (hé oui miss Alaiya ^^). Yog-Sothoth lui-même est la clé et la porte par laquelle ils se précipiteront tous si jamais elle est ouverte, et si jamais ce jour arrive, ce sera comme si elle n’avait jamais été fermée.

- Cthulhu, "Celui qui mort attend en rêvant". Evidemment le plus connu des Grands Anciens. Sa popularité est sans doute due à son accessibilité. D’une part, il est sensé avoir été enfermé sur terre, enfin sous les océans, dans sa citadelle de R’lyeh engloutie du coté de Ponape (île micronésienne), ce qui lui confère une proximité inégalée par les autres entités. D’autre part, Lovecraft lui a donné la faculté de rêver, et d’atteindre les hommes par le biais de ces rêves. Son culte est donc de loin le plus actif de tous ceux des Grands Anciens.

- Hastur, "Celui qui ne doit pas être nommé". Lui a été enfermé dans le Lac d’Hali sur une étoile noire des Hyades (un amas d’étoiles la constellation du Taureau). Plus qu’un autre membre important de la cosmogonie des Grands Anciens, il est aussi celui par qui deux éléments intéressants ont été introduits. D’abord une illustration plus spontanée du paradoxe accessible/insaisissable des Grands Anciens, en utilisant le vent comme source de manifestation. Ensuite et surtout, avec l’apparition d’Hastur dans le Mythe arrivent aussi les premières oppositions entre Grands Anciens. Hastur est régulièrement présenté comme un rival direct de Cthulhu, ces deux entités cherchant aussi bien à se libérer qu’à empêcher l’autre d’y parvenir.

- Shub-Niggurath, "le Bouc au Mille Chevreaux". Encore un paradoxe sur pattes, en effet, c’est sans doute le Grand Ancien qui est le plus nommé toutes nouvelles confondues, et pourtant celui qu’on voit apparaître le plus rarement (si ce n’est jamais). Les deux intérêts majeurs de Shub-Niggurath en tant qu’élément d’une nouvelle, son premièrement la référence à la chèvre qui permet de le rattacher à toutes les histoires de sabbat ou autres rites démoniaques. Deuxièmement, par la multiplicité de l’apparition de son nom dans les invocations, et l’aspect mère nourricière qui lui est souvent attribué, il transporte le principe naissance-dégénérescence qui peut redonner vie à n’importe quel Grand Ancien.

- Cthugha, "le Dévoreur". A ma connaissance, celui-là n’apparaît dans aucun des écrits de Lovecraft. Je ne l’ai rencontré que dans ceux d’August Derleth mais il me parait suffisamment bien compléter le groupe des Grands Anciens pour que je l’intègre à ma fanfiction au même titre que les autres. Supposé enfermé sur Fomalhaut (étoile de la constellation du Poisson Austral), il est clairement associé au feu, complétant ainsi le lien de certains Grands Anciens avec les puissances élémentaires. Et de la même façon que Cthulhu s’oppose à Hastur, Derleth oppose Cthugha à Nyarlathotep.

Voila pour l’essentiel. Les Autres sont pléthore, de Yig "le Père des Serpents" à Ithaqua "le Marcheur du Vent" en passant par Tsathoggua "le Dieu-Crapaud", leur intérêt essentiel étant de varier les créature du Mythe, de montrer d’autres lieux terrifiants et d’autres ouvrages maudits. On trouve également dans différents écrits du Mythe des monstruosités qui auraient peuplé la terre à des époques plus ou moins reculées comme le Cambrien ou le Jurassique. Il s’agit d’avantage de peuples que d’entités semi divines. Certaines sont dites éteintes comme les choses mi-animales mi-végétales qui peuplèrent la cité des Montagnes Hallucinées en Antarctique, d’autres survivraient encore de nos jours dans des endroits reculés comme les Lloigors, et d’autres résolument extra-terrestres ne se manifestent que par la possession ou des échanges de personnalité comme la Grande Race. Ajoutez à cela quelques abjections supplémentaires comme les Shoggoths ou les Dholes, qui elles se rapprochent d’avantage de ce qu’on entend habituellement par monstre, et vous aurez un aperçu relativement complet de ce qu’est pour moi le Mythe des Grands Anciens…

dimanche 21 juin 2009

Le Dernier Retour


Cette fiction s'inspire d'une part des personnages et de l'histoire de Saint Seiya, lesquels sont copyrights Masami Kurumada. D'autre part elle se réfère à la cosmogonie des "Grands Anciens", laquelle a été imaginée par H. P. Lovecraft. Les personnages et situations propres au "Dernier Retour" sont des créations originales de Snaritt alias Tristan Mercet.




NdA : cette petite introduction n’a pour but que de cristalliser le lien entre les univers de Saint Seiya et de Lovecraft. Il est volontairement écrit dans un style que j’ai souhaité mi-obscur, mi-prophétique, pour annoncer l’ambiance un peu particulière vers laquelle je souhaite faire tendre cette fiction. Il n’est pas nécessaire de le comprendre pour passer à la suite, plus fluide j’ose l’espérer, ni même de connaître les écrits de Lovecraft. Tous les éléments que je lui emprunte, et à priori étrangers aux fans de Saint Seiya seront explicités progressivement, en leur temps.


Acte I

Chapitre 1 : Souvenirs et Réminiscences
Chapitre 2 : La Valeur de l'Ebène
Chapitre 3 : Nirnaeth Arnoediad
Chapitre 4 : Un Air de Silence
Chapitre 5 : Le Vent de l'Annonce
Chapitre 6 : Eosphoros
Chapitre 7 : Les Ombres du Namib
Chapitre 8 : Du Pôle aux Entrailles
Chapitre 9 : Idées Noires et Blancs Horizons
Chapitre 10 : Les Neiges de Kadath et la Flamme d'Udûn
Chapitre 11 : Haine Engloutie et Démons Libérés
Chapitre 12 : Le Grand Abîme

Epilogue : Le Cœur Arraché de l'Âme Écorchée



Acte I

Prologue II : Le Rêve Etoilé

Chapitre 1 : Remous Argentés  partie 1, partie 2
Chapitre 2 : Disquisitions
Chapitre 3 : Les Gardiens de la Vieille Nuit
Chapitre 4 : Abyssus Abyssum Invocat

Les Tourmentés


Les Tourmentés, c'est un recueil de oneshots ancrés exclusivement dans l'univers de Saint Seiya. Rien à voir avec le DR, pas de cross-over, pas de personnages originaux. Ils s'adressent moins à des fans de StS qu'à d'anciens fans, qui en ont découvert l'univers quand ils étaient jeunes, qui ne sont pas restés sur leurs premières émotions et portent à présent dessus un regard d'adulte. Tous les oneshots de ce recueil ont au moins ceci en commun qu'ils mettent principalement en scène des personnages de la série dont l'allégeance a été momentanément ou durablement ambigüe. Les ambiances abordées sont lourdes, voir glauques, le style dur voir cru. En l'occurrence, moins de seize ans s'abstenir.

Et comme il se doit, disclaimer : ces fictions s'inspirent des personnages et de l'histoire de Saint Seiya, lesquels sont copyrights Masami Kurumada.


Celui qui riait, Celui qui courait : ~6500 mots, ambiance : noire & glauque, thème : une plongée dans le passé et la conscience de deux chevaliers torturés, ma vision de ces personnages aux caractères parfois controversés...

Le Vieil Homme et l'Amer : ~2000 mots, ambiance : lassitude & esseulement, thème : un maître fatigué par le temps et les doutes, un sujet réduit à l'intransigeance et l'indifférence, un aveu involontaire et lourd de conséquences...

Flétrissure : ~1700 mots, ambiance : douleur & rancœur, thème : une empreinte intolérable, une chair meurtrie qui ne peut se pardonner à elle-même...

Le Baiser de l'Eidolon : ~2500 mots, ambiance : remords & détermination, thème : une confrontation inévitable, un crime dont la responsabilité entache la raison...


DR : Introduction


Qu’est-ce que «Le Dernier Retour»…

Il s‘agit tout simplement de ma deuxième fanfiction sur l’univers de Saint Seiya. La première, qui reste à ce jour à peine entamée et que vous ne trouverez pas sur ce blog, n’était qu’une vague histoire, un scénario tout juste ébauché, répondant à un simple désir d’écrire un nouvel épisode de ce manga qui a marqué mon enfance. Mais elle a eu au moins le mérite, au fil de ses premiers chapitres, de me donner l’envie d’écrire quelque chose de plus réfléchi.

Le Dernier Retour c’est ça : une réaction à ma fic-test, une véritable intrigue, plus de nouveaux personnages, et ne se cantonnant pas à un seul lieu, toujours les dialogues qui me sont chers mais introduits de façon moins artificielle, un panel d'émotions plus étendu, et d'avantage de descriptions. Tel est le pari de l'écriture.

Quant au scénario, pour sortir des sentiers battus, j'ai choisi d'une part de faire un gros cross-over entre StS et l'univers de Lovecraft, l'un de mes auteurs fétiches. Et d'autre part étant également grand fan de Tolkien, je lui rends par la même occasion un modeste petit hommage en lui empruntant des noms de ses propres personnages, en évitant toutefois autant que possible ceux un peu trop connus du Seigneur des Anneaux. Ce qui en outre apporte un relief supplémentaire, ces noms ayant tous une traduction officielle.

Saint Seiya et Lovecraft

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Lovecraft est un maître, à mon sens inégalé, en matière de fantastique. En plus des ambiances saisissantes dont sont chargés tous ses écrits, il a réussi au fil du temps à concevoir une cosmogonie qui lui est propre, un genre de panthéon composé d’entités pré-humaines, voire pré-terrestres. La plupart de ses histoires suivent le même schéma : quelqu’un tombe sur les traces d’une antique civilisation disparue, et volontairement ou accidentellement, invoque ou réveille l’une de ces entités disparues, et est-il besoin de le préciser, franchement désagréables.

Ce qui se passe en suite… ce n’est que l’expression du géni de l’auteur, car tout l’art de Lovecraft, toutes les sensations qu’il provoque chez le lecteur, résident dans son incomparable talent pour décrire l’indescriptible. Paradoxe me direz-vous. Sans aucun doute. Quand Lovecraft décrit, il prend soin de mettre en évidence l’écart entre ses mots et la "réalité" qu’ils sont sensés refléter. Quand l’un de ses personnages rencontre une monstruosité venue d’ailleurs, l’image qu’il nous propose est sur-amplifiée par l’affirmation immédiate qu’elle n’est que la partie minime de l’horreur, celle-ci n’étant pas intellectualisable par le cerveau humain.

Par pitié, si vous avez vu une espèce de film mettant en scène le Grand Cthuluh ou un autre Grand Ancien, ainsi sont nommées les entités de Lovecraft, reléguez-le aux oubliettes. Montrer un écrit de Lovecraft à l’écran est un non-sens absolu, puisque encore une fois, tout son savoir faire réside dans sa façon d’évoquer quelque chose, et de suggérer en même temps que cette chose dépasse mille fois ce qu’il tente de nous faire percevoir.

C’est cette ambiance que je vais m’employer à respecter dans le Dernier Retour, à mon modeste niveau d’écriture. Ne vous attendez pas à rencontrer le Chevalier d’Azathoth, pas plus qu’à voir arriver l’armure d’Hastur. L’indescriptible demeurera indescriptible. C’est tout l’intérêt de ce cross-over, étendre l’univers de Saint Seiya à des émotions absentes du manga : l’aberration, le dégoût, l’horreur pure, l’incompréhensible…

La fanfiction et moi

En d’autres termes, ce que j’aime écrire et ce que j’aimerais faire passer dans les lignes du Dernier Retour.


Des dialogues qui valent le coup :

Si l’un de mes auteurs fétiches est Lovecraft, le dialoguiste devant lequel je mets un genou en terre c’est Michel Audiard. Bon je ne dis pas qu’au détour d’un paragraphe vous allez voir Ikki dire à Seiya « toi quand on mettra les cons sur orbite t’as pas fini de tourner ». Mais l’esprit est là, j’aime les mots qui claquent et la formule qui fait mouche du premier coup.

Dans bien des fics que j’ai eu l’occasion de lire, les dialogues suffisaient à foutre tout le reste par terre. Soit à cause du registre lexical employé identique à celui de la narration, c’est vrai quand on parle on le fait rarement à coup de tournures alambiquées et de mots de dix pieds de long, rien de mieux pour tuer le naturel du dialogue. Soit à cause de mots mal employés, les « oh ! », les « mais ! », les « quoi ! » et toutes ces petites choses qui posées de travers ne font qu’infantiliser le dialogue. Sans parler des onomatopées style « Yeehaaa » , « Grrr » et autres « Splash »…

Moi j’ai envie quand je fais parler mes personnages que le lecteur oublie qu’il est en train de lire. Je veux qu’ils les entendent littéralement, que les mots se fassent oublier au profit des paroles. Qu’il les écoute et les ressente, que leur caractère et leurs émotions s’expriment au travers d’un langage propre à chacun.


Une intrigue anti-linéaire :

Façon subtile d’annoncer que scénaristiquement j’ai p’t être un esprit un rien tordu, sans doute un résidu de mon passé de rôliste. Pour dire les choses simplement, j’aime susciter la perplexité et l’incompréhension, temporairement bien sûr. Je préfère que le lecteur se pose des questions, plutôt que de lui tendre un fil unique : apparition d’un conflit, combat, bottage de fesses du big boss.

Non, j’aime le froncement de sourcils, poser des problèmes, en résoudre certains rapidement tout en gardant la solution des autres pour plus tard. J’aime la manipulation, les hommes de pailles, le danger là où on ne l’attend pas, et toutes les formes de fausses pistes.

Conséquence de cela, le Dernier Retour s’annonce comme une fic longue. Je suis conscient qu’une fanfiction réclame une certaine part d’évidence pour accrocher le lecteur qui la suit non pas au rythme qu’il a choisi mais à celui des mises à jours. Mais il s’agira sans doute de ma seule fic qui sera menée intégralement, aussi n’ai je pas vraiment envie de me restreindre.

Le scénario à l’heure actuelle laisse prévoir quatre actes, un premier acte d’exposition, un deuxième acte qui affirmera l’action de façon plus tangible, un troisième dans lequel l’ambiance glissera de plus en plus vers celle propre à Lovecraft, et enfin le quatrième en point d’orgue qui clôtura la fiction. C’est peut-être trop ambitieux mais il y a trop de tableaux sur lesquels j’ai envie de jouer pour faire quelque chose de plus succinct.


Un panel étendu de personnages :

Hem ben oui, une quasi nécessité à partir du moment où il a été décidé que ce serait une fic longue, dont l’intérêt porterait d’avantage sur l’action que sur une vision personnelle du monde de Saint Seiya.

A partir de là, pour mettre en scène un conflit de façon crédible il faut qu’il y ait des morts dans les deux camps. Et donc des personnages dont le rôle essentiel à l’intérieur du scénario sera d’y passer. Mais pas seulement. Si la longueur probable du Dernier Retour m’a incité à créer beaucoup de personnages, ils seront loin d’être tous de la chaire à canon. Au contraire, et c’est l’occasion que j’ai saisie pour jongler avec les caractères.

Il y aura des personnages connus mais dont la personnalité aura évoluée. Il y aura des archétypes, personnages archi-prévisibles mais qui sont par là même rassurants pour le lecteur, des points solides sur lesquels il peut s’appuyer sans trop se poser de question. Et enfin des personnages inédits au caractère plus subtil. Et y a rien à faire, j’aime ça. Jouer avec les caractères, les faire se répondre, s’opposer, les placer dans des situations similaires où ils se comporteront différemment. Sans compter l’avantage majeur, à savoir qu’il devrait y en avoir pour tous les goûts, j’espère bien que chacun de ceux qui suivront cette fiction pourra trouver un personnage auquel s’attacher en particulier. Par contre le revers de la médaille, parce que forcément y en a un, c’est que ce nombre conséquent de nouveaux personnages, pour qu’il soit digérable, nécessite un grand temps d’introduction. C’est sans doute le problème le plus délicat à résoudre que me pause l’écriture du Dernier Retour, réussir la présentation ponctuelle et progressive des personnages, tout en prenant malgré tout le temps de faire avancer l’intrigue.


Des affrontements détaillés :

Quoi d’autre… des combats bien sûr ! C’est du Saint Seiya quand même, pas l’Ile aux Enfants ! Faut bien que y en aient qui dégustent. Sans que l'intérêt d'une fanfic se limite aux seules scènes d'action, j'aime qu'il y en ait et de tous les genres, des combats épiques, des combats inégaux de deux lignes, des combats "gratuits" et des combats importants pour l'intrigue. Le tout étant de garder des proportions raisonnables et que le futile n'étouffe pas le nécessaire.

Et puis franchement, qu’est-ce qui était le plus marquant dans Saint Seiya sinon le grandiose des attaques ? Enfin du moins pour les fans de l’animé, ceux qui ont commencé par le manga auront peut-être un autre avis. Loin d’être un inconditionnel de Pégase, la première fois où je l’ai vu balancer ses météores j’ai quand même doublé mon rythme cardiaque ! Ceci ajouté à l’émotionnel qui découle naturellement des affrontements, les sentiments, le dépassement de soit, la souffrance, la crainte pour un personnage… Non vraiment, même si les combats ne doivent pas être pour autant la raison d’être de la fiction, je ne saurais vraiment pas me contenter d’en mettre en scène juste un ou deux en passant pour simplement donner du rythme.


Un visuel explicite :

Ah ça… Si vous n’aimez pas les longues descriptions préparez-vous à me lancer des pierres. Promis je bouge pas, tout simplement parce que j’assume cette prédilection. Hé oui, suis pas un fan de Tolkien pour rien. J’aime m’attarder sur une image qui marque mon esprit, et la dépeindre en détail pour la faire partager. Je trouve que ça pose une ambiance, et à défaut d’autre chose, ça illustre les sentiments de l’auteur, en l’occurrence moi, à un moment précis. Sans compter qu’une demoiselle avec une chevelure menthe et des mirettes couleur lavande c’est quand même plus sympa qu’une banale fille aux cheveux verts et aux yeux violets.

Mais outre cette simple affection pour les mots, les descriptions répondent pour moi à deux traits précis. D’une part, à une certaine possessivité de l’imaginaire. Ma fiction, je la vois de façon très nette, et je n’ai pas envie de laisser une trop grande liberté au lecteur. Cette liberté elle existera toujours de toute manière dans un support écrit. Mais j’ai vraiment le désir que les images que se fabrique le lecteur soient les plus proches possibles de celles que je me suis créées à moi-même. D’autre part, et c’est peut-être une des raisons pour lesquelles je tiens à cette similarité, une fanfiction s’appuie sur un support original. Dans le cas de StS, ce support est archi-visuel. La fanfiction est une sorte de prolongement personnel du manga, et par là même, la source ayant été regardée, je tiens à ce que mes lecteurs continuent de la voir au-delà des lignes. Je n’aurais sans doute pas la même exigence si je m’étais inspiré d’une œuvre littéraire et non graphique.

Bon, ben voili voilou quoi... Merci à toutes celles et ceux qui ont eu le courage de m'écouter palabrer un rien sur moi-même jusqu'ici, me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture...

Nouveau Phylactère

Hé oui, un Blog.

J' fais rien qu'à copier Yaiya ces derniers temps. Normal, les bonnes idées faut que ça circule, pas hésiter à les recycler même si c'est pas les nôtres.

Donc un Blog oui, pour remplacer le site du DR qui commence à me gonfler. Trop lourd à mettre à jour, pour un flemmard j'entends. Trop d'étapes, de pages, de liens à modifier à chaque fois. Sans compter que l'espace perso qui l'habite commence à se réduire. Donc zou, comme je suis en train de réhabiller les anciens chapitres, c'est l'occasion de refaire les choses proprement.

Ah oui, il y a peu de chances mais sait-on jamais, cher visiteur, si vous êtes arrivé ici totalement par hasard, sachez que cet endroit est dédié essentiellement au Dernier Retour, fanfiction qui mêle l'univers de Saint Seiya et celui de Lovecraft, ainsi qu'à mes autres écrits empruntant ces mêmes univers. Alors bienvenue amis lecteurs, aux nouveaux comme à ceux qui me font le plaisir de me suivre depuis quelques temps déjà.

Haut les coeurs, le Phylactère est mort, vive le Phylactère !